vendredi 18 février 2011

Revue de presse Prépa concours AS/AP/INF Fev 2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet
Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 
Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France

L'huile de palme, mauvaise graisse omniprésente
L'huile de palme entre désormais dans la composition de nombreux aliments industriels, biscuits et viennoiseries principalement. Solide à température ambiante, cette huile a l'intérêt de prolonger la durée de conservation des aliments et d'améliorer leur texture. On voit de plus en plus souvent son nom sur de nombreux paquets, même dans certains produits bio. En effet, elle est très peu chère et les industriels l'utilisent à la place des huiles hydrogénées. Chargées en acides gras trans, ces dernières sont progressivement interdites car dangereuses pour la santé humaine. Elles ont en effet le gros défaut d'augmenter le taux de cholestérol dans le sang et d'accroître les risques de maladies cardiovasculaires

Le premier «bébé médicament» français est né
Ces enfants sont conçus dans l'espoir de soigner un de leurs aînés atteint d'une maladie rare. Une pratique autorisée depuis 2004, mais contestée par ceux qui y voient une «instrumentalisation» de la personne.

Le café est-il bon ou mauvais pour la santé ?
Les effets de la caféine sur le cerveau, le cœur et sur certaines maladies sont de mieux en mieux connus. Le débat sur les vertus de la caféine et du café est régulièrement relancé, au rythme de (nombreuses) publications scientifiques. La dernière en date, parue dans le Journal of Pediatrics, s'inquiète de sa forte consommation chez les enfants et de ses effets perturbateurs sur leur sommeil.

Un adulte sur dix dans le monde est obèse
En moins de 30 ans, le taux de personnes obèses a doublé. Les pays riches sont loin d'être les seuls concernés par ce problème de santé publique.

L'épidémie d'obésité atteint des sommets aux Etats-Unis et au Canada avec près d'une personne sur trois touchée. On y relève un triste record de 29,2% pour la population masculine. Sur la même zone, 30% des femmes sont obèses. Mais les Nord-américaines ne détiennent pas la palme. L'étude montre qu'elles sont devancées par les femmes d'Amérique centrale, du sud de l'Amérique latine mais aussi d'Afrique du Nord, du Proche-Orient et du sud de l'Afrique subsaharienne. Dans cette dernière région, le taux de femmes obèses est de 36,7%... La preuve que le mal n'est plus seulement le problème des pays riches.

Mieux prendre en charge les troubles bipolaires
Améliorer le diagnostic et le suivi des patients bipolaires est un enjeu majeur de santé publique. Cette maladie classiquement décrite comme un trouble cyclique, avec des épisodes aigus de dépression et de phase maniaque, concernerait 1 à 4% de la population, soit environ 600.000 adultes en France. 

De nouveaux métiers de santé pour épauler les médecins
Des «super infirmiers» pour venir en renfort de médecins débordés. C'est un peu l'idée que le rapport sur les «nouveaux métiers en santé», remis mercredi au gouvernement, espère concrétiser. Tout pousse à inventer de nouvelles professions de santé. Les besoins croissent, avec le vieillissement de la population et la multiplication des pathologies chroniques. Les médecins, déjà rares dans certaines banlieues ou campagnes, n'en sont qu'au début de la baisse de leurs effectifs - la passe la plus difficile est annoncée pour 2020-2025. La «demande sociale de se prémunir contre la maladie» est de plus en plus forte, alors que les médecins n'ont guère le temps de se consacrer à la prévention. En dehors de l'encadrement d'une équipe à l'hôpital, les infirmiers n'ont pas de perspective d'évolution professionnelle. Enfin, les finances de la Sécu ne permettent plus de payer des médecins pour des tâches qui pourraient être confiées à d'autres…
Ils suggèrent de s'y atteler immédiatement dans des domaines prioritaires (premier recours, pathologies chroniques, vieillissement, dépendance, cancer). Prescription d'examens ou renouvellement d'ordonnance par une «infirmière praticienne», détartrage par un «hygiéniste dentaire» au lieu d'un dentiste, anesthésie locale et petite chirurgie par un pédicure… : les idées, inspirées de l'étranger, ne manquent pas

Pourquoi conserver le sang  du cordon ombilical du bébé
Encore méconnu du grand public, le don de sang placentaire devient de plus en plus courant en France. Ces quelques millilitres, recueillis dans le cordon ombilical au moment de l'accouchement, permettent de soigner des patients atteints de maladies graves du sang, comme les leucémies, les lymphomes ou la drépanocytose. «Le sang placentaire est la troisième source de cellules souches hématopoïétiques, avec la moelle osseuse et le sang périphérique . Il concerne actuellement 17% des greffes, soit 250 par an en moyenne en France, mais son utilisation est en forte augmentation, indique le Dr Catherine Faucher, greffeur à l'Institut de lutte contre le cancer Paoli-Calmettes, à Marseille. Très riche en cellules souches, le sang du bébé est une ressource thérapeutique très prometteuse.» La recherche est en plein développement, vingt-trois ans après la première greffe française de sang placentaire réalisée par Éliane Gluckman, à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Ces fameuses cellules souches que l'on sait transformer en différents types d'autres cellules, comme celles du foie, du cœur, du cerveau…, ouvrent la voie à la thérapie cellulaire, encore dite médecine régénérative. La recherche vise à l'heure actuelle à tenter de les utiliser pour réparer un cœur usé, un foie altéré, ou traiter une maladie dégénérative du cerveau comme Alzheimer ou Parkinson.
Concrètement, comment donner le sang du cordon ombilical, lors de l'accouchement? La future mère est informée au quatrième mois de grossesse et doit donner un consentement écrit. Le don est anonyme et gratuit.

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